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L’ÉTUDE CONCERNANT LA DIGUE « SUDERIE », À CASSAGNE ET MAZÈRES-SUR-SALAT, EST LANCÉE

15 Juillet 2016 , Rédigé par AAPPMA DU BAS SALAT Publié dans #Actualités, #Gestion de l'eau

Le Salat, à l’aval de la prise d’eau de Couflens, est classé en liste 2 par l’arrêté préfectoral du 7 novembre 2013 (voir l’article du 4 décembre 2013).

A ce titre, la loi impose d’y restaurer la continuité écologique, dans les cinq ans, soit avant le 7 novembre 2018.

La continuité écologique permet :

  • la libre circulation des espèces animales (poissons, invertébrés, etc…), vers l’amont et vers l’aval,
  • la libre circulation des sédiments, vers l’aval.

Le SYCOSERP est animateur, depuis près de trois ans, d’une opération coordonnée pour rétablir la continuité écologique sur le Salat.

Une telle opération se mène, en particulier, avec l’ensemble des propriétaires et/ou exploitants d’ouvrages barrant le lit de la rivière. Elle permet d’obtenir des financements de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, pour 60% du coût des études et des travaux. Les travaux concernent ceux liés aux ouvrages (effacement, arasement, passe à poisson, exutoire) et ceux induits (protection de berge, etc…).

Sur la zone d’influence de l’AAPPMA du Bas Salat, la digue « Suderie », à Cassagne et Mazères-sur-Salat, est un des ouvrages concernés par cette opération coordonnée. Elle permettait le fonctionnement d’un moulin aujourd’hui inutilisé. Les autres ouvrages sont liés à des usines hydroélectriques.

La réunion de lancement de l’étude concernant cette digue s’est tenue le 12 juillet 2016, à la mairie de Mazères-sur-Salat.

Il s’agit de décider, d’ici la fin de l’année 2016, du devenir de la digue (effacement, arasement ou remise en état) et des éventuels travaux induits.

Le bureau d’études ECOGEA a été retenu par le SYCOSERP pour réaliser l’étude.

  • Une première phase permettra de proposer une esquisse des aménagements à partir d’un état des lieux et d’un diagnostic.
  • Une deuxième phase proposera un projet d’aménagements.

En cas d’effacement de la digue, le propriétaire pourrait profiter d’un financement pour 100% du coût de l’étude et des travaux, si l’Agence de l’Eau Adour-Garonne répond favorablement à des candidatures présentées dans le cadre de son appel à projet « Continuité écologique », de juin 2016.

La digue "Suderie"

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